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  • Photo du rédacteurAnna

L'amour de la vie

Dernière mise à jour : 15 juil. 2020

Tous les êtres cherchent à évoluer vers un but, vers leur potentiel le plus complet.

Dans notre société la recherche est exprimée avec l’activité. Nous devons travailler, apprendre, rester toujours actifs dans notre quotidien. De cette façon nous cherchons à se rapprocher de nos idéales.


Ce qui nous manque, toutefois, c’est la capacité de s’harmoniser avec notre être profond et de trouver la fréquence dans laquelle il s’exprime. Nous croyons savoir la direction à suivre mais en se concentrant dans cette direction nous perdons la vue si vaste et si riche de la vie. Nous perdons le focus et en faisant ça, nous oublions que dans notre chemin peut avoir des petites fleurs qui nous accompagnent.


Cette approche de vie active, centrée dans l’action, et donc peu passive, peu réceptive, nous la transmettons tous les jours à notre corps. Alors, étant obligé de suivre les actions, lui aussi prend l’habitude de rester actif. Mais surtout, perd peu à peu la capacité de percevoir les sensations que la vie lui offre.


-Je vais courir, nous disons, - ça va m’aider à vider la tête. C’est de cette façon que nous nous donnons l’illusion de s’occuper de notre être. Et le corps, soumis à cette volonté du mental, subit des blessures. Des pieds qui s’écrasent, sur le bitume, dans des semelles qui ne respectent pas la morphologie du pied, qui chutent sous le poids du corps et qui perdent leur voûte physiologique.


Faites l’expérience. Si votre poids tombe sur le pied avant quand vous courrez, vous avez très probablement répété une expérience qui ne respecte pas votre pied. Ça veut tout simplement dire que, votre sensibilité d’écouter votre corps n’a plus le pouvoir de vous faire comprendre si vous êtes juste ou si vous êtes en train d’user votre pied.

Dans cette chute perpétuelle, votre genou se retrouvera forcé à subir. Il s’abîmera lui aussi et il amènera le choc partiellement à votre hanche. Et au fur et à mesure que tout ça avance, vous n’avez pas entendu votre corps. Mais il viendra le jour ou la violence que vous avais fait subir à votre jambe, se manifestera dans l’articulation qui a été la première à lâcher. Et vous vous étonnerez, car nous n’avons pas de nerfs proprement dit qui vont aux articulations, ils vont seulement innerver les muscles et les organes.


Si seulement votre mental apprenait à croire que ce n’est pas lui le patron. C’est tellement faux.

Le mental est là pour guider le véhicule appelé corps. Ce véhicule ne sera jamais capable de répondre si on ne s’occupe pas de chacune de ces pièces. Et si on lui demande de monter la montagne avec trois roues, il va abîmer son châssis pour s’adapter. Et ça sera lent, ça sera douloureux, ça ne pourra pas suivre la direction donnée par le conducteur.


Ecouter le corps c’est une question de respect. Nous ne sommes pas là pour utiliser qui que ce soit et quoi que ce soit. Nous sommes là pour avancer vers nos idéals ensemble. Avec notre pied, qu’on doit savoir écouter, avec notre ami qu’on doit savoir écouter, avec notre famille qu’on doit savoir écouter. Pour ne pas générer de la violence. Pour ne pas détruire la nature. Pour respecter la nature propre de chaque membre de notre corps, de chaque membre de notre société, de chaque membre de l’univers. En donnant la possibilité de s’exprimer à toutes les petites voies qui résident dans notre être. Et pour ce faire. Il faut savoir se taire et écouter.

Il faut apprendre à se taire et écouter. En restant bienveillant. L’écoute profonde et la parole bienveillante vont nous amener la sensibilité perdue.

La guérison vient quand le pied sera écouté. Quand il sera écouté.


Alors nous serrons dans l’action juste qui amène la juste concentration, qui amène la juste vision, qui amène la juste pensée, qui amené la juste parole et qui génère la juste action. Et cette juste action se répand dans la conscience du corps pour générer la guérison au niveau cellulaire.


Les médicaments ne sont pas toujours une solution. Ils amènent souvent la dépendance. Sans eux vous aurez toujours mal. Ils masquent la réalité. Et donc ils vous cachent le lieu ou réside le problème. Vous aurez peut-être moins mal aujourd’hui. Votre cheville sera moins enflée. Vous pouvez vous échapper pendant un certain temps de cette façon. Vous n’arriverez jamais à la solution si l’écoute n’est pas là. Si le besoin qui s’incarne dans vos maux ne sera pas résolu. Et dans cette dépendance, se générera la frustration.

Alors réapprenons à écouter. C’est nécessaire pour créer des relations durables et justes.


La relation du mental avec le corps, du souffle avec le corps, du souffle avec le mental et de l’âme qui anime tout et qui est le vrai patron de ce petit ensemble. Pour qu’elle puisse s’exprimer et créer des relations saines avec les êtres vivants. C’est ça le respect de la vie.


La vie, elle transforme tout.

Il faut juste la laisser faire. Car elle est la seule qui sait guérir l’être.

Il n’y a pas de résistances en elle. Tout est en harmonie. Il faut laisser la vie nous guérir, en l’amenant là où nous en avons le plus besoin. Là où le mal c’est déjà incarné. Et si nous sommes sensibles, nous saurons que le mal est incarné déjà dans des endroits ou le regard n’a pas été présent. Il aura un travail à faire.


Apprendre à laisser faire la vie.

Alors la guérison est parfaite.




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